Café de la Paix sociale... fermé pour cause d'expulsions
photo©vincent3m
J'ai reçu ce message. Il a aussi été lu sur le répondeur de "Là-bas si j'y suis" (Mermet - France-Inter - 15 h00) Le Café de la Paix sociale n'est pas prêt de rouvrir ses portes il me semble (Merci spécial à Eric Besson):
"Olivier
Morel est prof d’Anglais certifié au Lycée Marie Curie d’Echirolles dans
l’Isère. Il est par ailleurs titulaire d’une Licence d’Espagnol et d’un Master
de sociologie. Rien de plus banal, une tronche quoi !……
Oui mais Olivier est une personne à mobilité réduite, il est tétraplégique depuis sa naissance et ne se déplace qu’en fauteuil électrique.
A
force d’acharnement et de volonté Olivier s’est fait une place dans la société
et touche maintenant un vrai salaire et non plus une « alloc ».
Mais
Olivier a besoin d’organiser sa vie quotidienne, il a besoin de tierces
personnes pour les levers, les repas, les couchers ….
C’est
ainsi qu’il a prévu une chambre supplémentaire quand il s’est acheté un
appartement pour loger gratuitement un étudiant, qui est en CDI avec une
association d’aide aux PMR, afin de ne pas être seul en cas de besoin en pleine nuit.
Mais
hier matin, mardi 3 février 2009, les forces de l’ordre sont venues interpeller
cet étudiant, Yazid Zarour, en défaut de régularisation de ses papiers.
Dès
l’après midi Yazid se trouvait au centre de rétention de Lyon St Exupéry, il
pourrait passer devant le juge des libertés aujourd’hui ou demain, la justice
sait aller vite parfois !!
Je
suis écœuré de vivre dans cette république, d’en être un élu, de cette
république capable de mettre dans un avion des gens qui font le travail de
Yazid Zarour.
Olivier
se retrouve seul et ses amis l’ont rejoint pour ne pas le laisser ainsi cette
première nuit.
Yazid
se retrouve seul dans ce centre de rétention.
Il ne
faut pas que Yazid se retrouve seul expulsé en Algérie.
Yazid
veut finir ses études, Yazid veut continuer à soutenir et aider les personnes à
mobilité réduite.
Yazid
à du cœur, notre république n’en a plus !
J’ai
envie de vomir." JM Morel