Promenades sur le front de mort
photo©vincent3m
Il fait beau, le temps s'adoucit, bientôt les premières chaleurs, les promenades sur le front de mer, la vie est belle et c'est tant mieux parce que certains humains n'ont pas les mêmes droits de promenade : extraits du site d'Amnesty International :
Etats Unis :
Urgence pour Troy Davis. http://www.amnesty.fr/troydavis
Arabie Saoudite : condamnations à la décapitation
Le 4 avril
2009, le tribunal général de Djedda a confirmé les condamnations à mort prononcées à l’encontre du canadien
d’origine palestinienne Mohamed Kohail (23 ans) et du jordanien Mehanna
Sad (22 ans).
En novembre 2008, la Cour de cassation d’Arabie saoudite avait confirmé les
peines de mort prononcées par le tribunal correctionnel de Djeddah contre les
deux hommes accusés de la mort d’un jeune ressortissant syrien lors d’une
altercation dans une cour d’école, et les avait soumises au Conseil judiciaire
suprême pour approbation. En février 2009, ce dernier avait renvoyé l’affaire
devant le tribunal général de Djedda. Leurs dossiers ont de nouveau été
renvoyés devant le Conseil judiciaire suprême.
Si ce dernier approuve leur condamnation, ces deux hommes pourraient être
exécutés à tout moment. Seul le roi pourrait alors les sauver en accordant une
grâce.
Ils ont été condamnés à mort en mars 2008 à l’issue d’une procédure qui, selon
les informations reçues, était loin de satisfaire aux normes internationales
d’équité.
Après leur arrestation, ils ont été détenus au secret pendant environ un mois
et demi et battus dans le but de les forcer à «avouer».
Leur avocat n’a été autorisé à assister qu’à la dernière audience, et peut-être
à l'avant-dernière ; il ne lui a pas été permis de remettre en cause les
éléments retenus à la charge de ses clients.
Conformément à la Charia, strictement appliquée en Arabie saoudite, la famille
de la victime est désormais seule habilitée à accorder la clémence.
En l’absence de pardon par la famille de la victime, le verdict sera présenté
au Conseil judiciaire suprême et sera ensuite soumis au souverain saoudien pour
être appliqué.
Si celui-ci donne son accord, ces deux hommes risqueront d’être exécutés d’un
moment à l’autre
Cependant, il peut accorder sa grâce, conformément à l’intérêt général et
politique de la nation et à la Charia.