Je les regarde passer.. et ça me donne de l'importance !

photo©vincent3m

La Lésion d'Honneur passe ce matin à la télévision de Amar Paul  et de Roger-Petit Bruno journalistes tous les deux je le crains. Ceux-ci, samedi 29 septembre, sur le plateau de France 5 n'avaient d'yeux que pour le regard encore pétillant de celui parle peut-être bien mais qui s'est fourvoyé dans une imitation ridicule de Hortefeux, j'ai nommé le sieur D'ormesson Jean ! Vous vous souvenez sûrement de la grosse bévue du Briçou, dénoncée ici même le 19 août dernier, lequel disait que sous Naboléon il n'y avait eu aucune émeutes urbaines, rien, pas même le plus petit frémissement d'une rumeur de la rue. Evidemment, quelques jours plus tard, il avait dû reconnaître qu'il s'était un peu avancé et que "blablabla... je m'en fous j'ai réussi à dire une grosse bêtise dont il restera bien quelque chose dans les esprits pour les ceusses qui n'écouteraient pas le démenti !" Eh bien oui, l'ancêtre, qui ressemble de plus en plus à sa poupée de cire du Grévin, a remis le couvert et, du ton qui sied au vieux chef indien puant de sagesse, il a, sans sourciller, redit les mêmes conneries. (voir ICI à environ 33') On peut pardonner les trous de mémoire (Villiers le Bel 2007, Guadeloupe 2009, Grenoble2010, La Réunion 2012 et j'en oublie, voir ICI !) que 87 balais ont creusés même s'ils sont plus la cause de la partialité du bonhomme que de l'âge. Ce que je ne supporte plus, mais alors plus du tout, c'est la fascination que la vieillesse académicienne exerçait sur les deux professionnels de la désinformation présents sur le plateau. Mais nom d'un petit Saigneur, quand un vieux dit des conneries on doit l'encenser ? C'est comme quand un juif-arabe-polonais-black  dit des conneries, on n'a pas le droit de le contredire sans être taxé de racisme ?! Le cabot D'ormesson, lequel n'en pouvait plus de suffisance après avoir joué un Président de la République, avait encore le ton du rôle de son premier et peut-être dernier film, (les extraits montrés lors de l'émission ne m'ont pas convaincu de ses talents d'acteur) pour dénoncer "la gauche", (il voulait parler des socialisses !) alors évidemment, ça en imposait aux deux gamins subjugués ! Pas un seul n'a moufté ! Ni l'un ni l'autre n'ont osé contredire l'ancêtre ! Ni Amar ni Roger-Petit n'ont osé lui rappeler que Boutefeux avait fait la même "erreur". Lorsque la poupée de cire a conclu très sentencieux : "Il n'y a pas eu de trouble dans la rue sous Sarko mais je ne suis pas sûr qu'il n'y en aura pas sous la gôôôôche et c'est très grâââââve !" le Roger-Petit a même souri jaune en disant :"Permettez au pôvre vermiceau que je suis de trouver que c'est un peu apocalyptique ce que vous dites monseigneur et maître !" Il avait presque des larmes dans les yeux à l'idée de voir partir l'habit vert, de voir la momie quitter le plateau emportant avec lui la satisfaction d'avoir, une fois de plus, désinformé et oeuvré pour le bien-être du monde ! Je reconnais que le bonhomme est encore vaillant, qu'il porte beau et tout le tralala mais nom de dieu (-bleus, très bleus), ne rien dire confine au racisme le plus basique, celui  de Jean-Foutre Copé et de ses pains au chocolat, celui qui fait taire les mecs quand une belle fille dit des conneries, qui les fait glousser quand un thon prend la parole, qui anesthésie le sens critique des politiques critiquant la jupe d'une ministre sans jamais commenter la cravate d'un élu, qui empêche de dire que la politique actuelle d'Israël est raciste parce que l'holocauste a existé... Tiens d'ailleurs à ce sujet, il faut lire dans Politis l'interview de Shlomo Land, (historien) qui, parce qu'il est juif, a, lui, le droit de dire et d'écrire :"Israël est le plus raciste des pays occidentaux. Il existe du racisme en France mais il est puni. En Israël, il est dans la loi, dans l'éducation, danns les médias, il est partout..."...

Pour revenir à nos moutons de journaleux, ils ne valent pas plus que des collégiens rougissant devant la fille du proviseur... le problème c'est qu'ils sont payés pour glousser ! Mais bon, on ne va pas en faire un plat comme disait Papon après le massacre d'il y a bientôt 51 ans, tout simplement parce qu'on est dimanche et qu'il n'y a que ça qui compte, surtout en fin de semaine, pas vrai ? !