Heureusement...

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Un des axes de défense (et d'attaque) des ultras-extrêmistes-sionistes-défendeurs à tout prix, à tout va, à tout crin, de la politique d'Israël en Palestine est de taxer d'anti-sémite le moindre contradicteur. Daniel Mermet, Charles Enderlin, Edgar Morin, Pascal Boniface ou Siné eurent droit à leur procès (voir ici le compte rendu du procès de Siné, bien sûr relaxé).

Il existe heureusement en Israël des gens courageux pour s'opposer à l'amalgame stupide : Gideon Levy par exemple, journaliste au quotidien Haaretz (ici) Lequel quotidien publie parfois de "surprenantes" choses : «  Les enfants palestiniens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie sont capturés par les soldats israéliens pour ensuite être torturés, humiliés, utilisés pour passer au peigne fin des bâtiments potentiellement dangereux ou comme boucliers. » Ce ne sont pas des suppôts de la cause palestinienne qui reproduisent ce rapport, mais bien le brillant et courageux quotidien israélien Ha’aretz. (voir l'article du Grandsoir.info)

L'association B'tselem par exemple ! Un message radiophonique de B’tselem, association de défense des droits de l’homme, présentant la liste nominative des enfants palestiniens tués à Gaza, a été interdit (voir ici) . Ha'Aretz s'interroge sur l'indifférence et le manque d'empathie de la société israélienne. "Mohammed Malaka, 2 ans. Seraj Abdel-Al, 8 ans. Sara Al-Eid, 9 ans. Saher Abu Namous, 4 ans. Ahmed Mahdi, 15 ans." Pendant quatre-vingt-dix secondes interminables, une voix de femme énumère, sur le ton détaché des présentateurs israéliens, les noms des enfants tués à Gaza au cours des trois dernières semaines. "La liste n'est pas exhaustive", répète-t-elle plusieurs fois.Telle est la teneur d'un message soumis le 23 juillet par l'ONG israélienne de défense des droits de l’homme dans les Territoires occupés B'tselem et interdit par l'Autorité israélienne de l'audiovisuel au motif qu'il est "politiquement controversé". Ce message n'accuse pourtant personne. Il ne fait que donner les noms d'enfants tués lors du dernier conflit en date entre Israël et le Hamas. Son titre : "Les enfants de Gaza ont un nom", s'inspire de la phrase du poète israélien Zelda sur l'Holocauste : "Chaque personne possède un nom que lui ont donné Dieu et ses parents."

Les exemples heureusement ne manquent pas ! Il y a par exemple encore Norman Finkelstein, polittologue, que l'on peut écouter ici ! Ils sont tous accusés d'être des traîtres à la patrie évidemment mais, ce n'est que grâce à ces gens là que l'espoir demeure d'une paix juste en Israël ET Palestine !